Hier, dès l’annonce de la victoire de Donald Trump, les messages se sont enchaînés en provenance des quatre coins du globe. Qu’ils s’agissent d’alliés occidentaux, ou de chefs d’États hostiles au système américain, les deux camps se sont empressés. À commencer par le président russe Vladimir Poutine, qui espère « qu’un travail mutuel soit mené pour sortir les relations entre la Russie et les États-Unis de leur situation critique ».
Le président iranien Hassan Rohani a lui affirmé que le futur président américain ne pourrait pas revenir sur l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances car il a été « entériné » par l’ONU.
« Le résultat des élections américaines n’a aucun effet sur la politique de la République Islamique d’Iran », a-t-il ajouté. Le roi Salmane d’Arabie saoudite a lui souhaité que Donald Trump apporte « la stabilité » au Moyen-Orient, théâtre de conflits armés. Du côté des alliés traditionnels, la prudence règne. L’élection de Donald Trump « ouvre une période d’incertitude », a estimé François Hollande. « Ce qui est en jeu c’est la paix, c’est la lutte contre le terrorisme, c’est la situation au Moyen-Orient, ce sont les relations économiques et c’est la préservation de la planète » a-t-il déclaré. L’Union Européenne a invité Donald Trump à un sommet UE-USA « dès que cela lui conviendra ».
L’élection de Donald Trump a donc provoqué un tremblement de terre politique sur l’ensemble des pays de la planète. Tous les États sont aujourd’hui persuadés que la politique étrangère des États-Unis va connaître de nouvelles orientations, et tous appréhendent le futur de leur relation avec le pays de l’Oncle Sam.
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