Invités : Ghizlan Maamouri, Membre du Bureau politique et responsable de la Communication au sein du PPS, Kamal Daissaoui, membre du Bureau Politique de l‘USFP, tête de liste du parti au niveau de l’arrondissement de Sidi Belyout et au niveau régional Casa Anfa, Nezha Bouchareb, Membre du Conseil National du Mouvement Populaire, première vice-présidente de l’association des Femmes Harakies et candidate du Mouvement Populaire à Rabat, Fatiha Layadi, Membre du Bureau Politique et députée PAM, Marouane Harmach, Consultant expert en veille médiatique et communication digitale et Ayman Cherragui, Secrétaire général de Tarik Ibn Ziad Initiative.
Aujourd’hui, nous allons parler de la communication de nos politiques en ces temps de campagne électorale.
On le sait, notre élite est bien obligée d’aller à la rencontre de la population, aller à sa rencontre sur le terrain bien sur, mais aussi à travers les médias : journaux, télévision, radio et puis, de plus en plus, le digital. Le 2.0 est devenu un passage obligé. Grâce aux nouvelles technologies de l’information, nos partis politiques font passer les idées et les programmes au plus grand nombre en un temps record et à moindres frais.
Les régionales et communales à peine lancées, que le ton nous est déjà donné et… Là… force est de constater que nos politiques tirent à boulets rouges sur leurs adversaires, ils n’hésitent pas à proférer des accusations de tous genres, et certains médias sont carrément devenus un défouloir pour un certain nombre de figures politiques qui ont réussi à les substituer aux tribunaux.
Résultat : les scandales et coulisses de la campagne électorale font les choux gras d’une certaine presse. Corruption, menaces de morts, insultes et scoops sur la vie privée des politiques font désormais partie du quotidien des marocains et ce, au moins jusqu’à la fin du scrutin et l’annonce des résultats. Les politiques, eux, s’attendent à des coups bas pouvant même venir de leur propre camp.
Faute d’intéresser les marocains à la chose politique on les fait tomber dans le piège du voyeurisme. Et si ces manœuvres étaient, dans le fond, plus réfléchies? Et si, dans un élan de malice, tout était étudié pour, justement, nous faire oublier l’essentiel, à savoir la vision et, surtout, les programmes pour nos douze régions et nos nombreuses communes.
Alors, cet après-midi, évitons cet écueil et gageons que les responsables des partis se contrediront sur les programmes, que le débat et les critiques soient orientées vers ce qui nous intéresse : LES PROGRAMMES encore une fois.
Sans plus tarder, le débat.
Poster un Commentaire