Aujourd’hui encore, en 2017 au Maroc, certains se qualifiant de progressistes se permettent de questionner publiquement les règles d’héritage en droit musulman. Pourtant les intimes intentions du Créateur sont claires et Dieu tient absolument à ce qu’en matière d’héritage deux tiers soit octroyés aux garçons contre un seul pour les filles, ces boules de vice. De la même manière, ces progressistes égarés font la promotion de l’égalité homme-femme, facteur de développement et de progrès paraît-il, et de la liberté sexuelle que Dieu pourtant prohibe.
Alors que Dieu ne le souhaite pas, ces égarés incitent de jeunes adultes sans pudeur à violer régulièrement les dispositions de l’article 490 du code pénal, article qui comme vous le savez mes amis punit d’une année d’emprisonnement les relations sexuelles hors mariage entre adultes consentants. Les minutes, pour certains les secondes, de plaisir peuvent donc coûter très chères ici-bas. Et ce n’est que justice.
Les mœurs dépravées de ces jeunes adultes constituent au plan de la loi un acte répréhensible et ils devraient donc répondre de leur acte devant la justice. Mais dans un pays où règnent le laxisme et la débauche, il y a, hélas, lieu de craindre que ces jeunes gens ne soient jamais poursuivis. Peut-on imaginer dévoiement plus grand que la promotion publique du vice par des citoyens dont la mission principale devrait pourtant être la promotion de la vertu ? Au lieu de cela, les moyens du peuple marocain, à tout le moins de celles et ceux qui acceptent de payer l’impôt, sont utilisés pour pervertir la jeunesse et l’inciter à commettre le grand Péché ! L’abominable Péché de chair.
Partout, à la radio, sur les chaines de télévisions et les sites internet, l’on fait la promotion de l’art sale et de la culture sale. Partout, sur les écrans sataniques sont diffusés des images de souks regorgeant de concombres, de bananes et de même de carottes… Pourtant, chacun sait, depuis la fatwa du respectable « mufti concombre » que l’on ne peut licitement montrer aux femmes musulmanes une banane, une carotte ou un concombre sauf à les avoir préalablement découpés en petits carrés.
L’agenda caché de ces traîtres à la nation, n’est-il pas la dépravation de notre belle jeunesse marocaine ? Ils mettent clairement en œuvre un plan savamment étudié pour faire de la société marocaine régie par la chasteté, la rectitude et la vertu une société dépravée, zigzagante et décadente. Si l’on ne fait rien, alors l’acculturation et les mœurs d’importation sonneront le glas de nos valeurs et de la société marocaine chaste et pudique de notre enfance. Une reprise en main s’impose et nous devons, hommes de bonne volonté, lutter contre celles et ceux qui souhaitent faire de nous des bonobos en faisant la promotion de l’égalité, du péché, de l’homosexualité et de la pédophilie.
S’il nous faut certes croiser les jambes pour faire échec à leur plan diabolique, il ne nous faut cependant pas rester les bras croisés. De grands dangers guettent en effet les jeunes hommes et les jeunes femmes se côtoyant dans un environnement libre et mixte. Et donc sans tarder, il va falloir, afin de repousser les forces du vice, obtenir des autorités l’interdiction de toute forme de mixité hommes-femmes au travail ou à tout le moins l’instauration de la tétée entre collègues. Chacun sait en effet que la tétée est un acte maternel qui empêche par la suite tout acte sexuel entre les deux protagonistes.
L’application de la tétée est donc d’une part une saine mesure de prévention des relations sexuelles hors mariage et d’autre part un vecteur de déréglementation puisqu’elle rendra inutile l’interdiction des décolletés ce qui est appréciable dans nos contrées de forte chaleur.
En attendant ces précieuses réformes, par sentence, nous, hommes libres et de bonnes mœurs, déclarons que toi, progressiste marocain, t’es rendu fort coupable d’hérésie et d’offense à Dieu et aux hommes, pour avoir promu des idées abjectes aux yeux de tous. Conséquemment, avec un cœur sincère, il faut que tu abjures et maudisses devant nous ces offenses et ces hérésies contraires à la loi, à la foi et à la volonté de Dieu. Et afin que ta grande faute ne demeure pas impunie, nous ordonnons que tu cesses la propagation de tes doctrines subversives à défaut tu seras exclu séance tenante et par édit public de la communauté de l’anneau… pardon du croissant. Et ce sera justice !
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