Coup d’envoi de l’Euro 2016, c’était vendredi, en France. Alors que les équipes des différentes sélections et les supporters du monde entier sont arrivés, la France est confrontée à une grogne plus virulente que jamais. Le président Hollande a beau siffler la fin de la grève, personne ne l’écoute.
Le bras de fer se poursuit. La grève affecte le secteur des transports, sur fond de contestation de la loi travail. Les opposants au texte entendent prolonger leur action jusqu’à la journée de manifestation nationale du 14 juin à Paris. Autant dire, que la bombe sociale est loin d’être désamorcée.
De plus, sept mois après les attentats de Paris revendiqués par Daesh, il n’est pas un jour sans que le mot terrorisme s’invite dans les conversations. Aussi, des mesures de sécurité ont été déployées pour l’occasion : un renfort de 3 000 hommes, en plus des 10 000 déjà présents dans la capitale. En tout, 80 000 agents du ministère de l’Intérieur sont mobilisés sur tout le territoire. Des points de pré-filtrage sont également instaurés aux abords des stades et des fan-zones. Les fouilles et les palpations à l’entrée des stades seront systématiques. Aussi, une cellule d’analyse des risques va fonctionner 24h/24.
Il faut dire que la France joue gros. L’Euro 2016 qui se doit d’être une belle fête populaire… c’est aussi une compétition importante pour l’image de la France et la fierté des Français.
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