Garder en soi son stress, ses doutes, ses peines, ses traumatismes ou ses blessures est la meilleure façon de s’empoisonner la vie.
Lorsque nous refoulons nos émotions, c’est-à-dire, nous les évacuons du champ de la conscience, nous nous forgeons une carapace qui agit comme une protection contre l’ennemi. Le problème est qu’elle empêche aussi nos amis à entrer dans notre univers. Ainsi, selon Oliver Nunge, psychothérapeute et auteur de plusieurs ouvrages sur les émotions, « Cette coupure avec les autres entraîne une coupure avec nous-mêmes et avec la vie, ce qui génère beaucoup de souffrances ».
Elie Wiesel, philosophe journaliste et écrivain de renom avait dit: « Lorsqu’un individu réprime ou refoule certaines choses, alors celles-ci reviennent plus tard avec une violence extrême [et destructrice] (…) C’est même pour cette raison-là, qui faut se ressouvenir » et ressentir…
Garder une émotion pour soi peut ainsi en générer une autre… et l’effort que l’on fournit pour la repousser ou l’ignorer quant elle revient à la charge, peut influencer réellement notre énergie et la baisser au plus bas. Et qui dit baisse d’énergie dit moins de facilité à se mettre au travail, à gérer ses relations, à se motiver ou à faire du sport.
On assiste alors à une somatisation, c’est-à-dire à l’apparition de troubles physiques liés à un stress psychologique. Maux de dos, blocages musculaires, migraines, troubles digestifs, hyper-tension artérielle… bref, tout cela pour dire qu’il est important d’exprimer ses émotions, pour libérer le flux d’énergie qui circule en nous car nos pensées ont une influence considérable sur notre corps.
On pensera alors à se confier par la parole face à des personnes de confiance ou un professionnel. Vous pouvez aussi avoir recours à l’écriture ! Pourquoi ne pas tenir un journal qui vous permettra de coucher sur papier vos souffrances ou simplement vos tracas ? Cela vous procurera certainement un sentiment durable de satisfaction et de plénitude.
L’écriture est thérapeutique est permet d’ailleurs une meilleure connaissance de soi, d’autant plus si vous l’associez à des activités artistiques comme le dessin, le chant ou la danse… Comme disait le philosophe Gilles Deleuze : “L’art libère la vie que l’homme a emprisonné”.
Enfin, le sport libère des endorphines et fait non seulement du bien au corps mais aussi à l’esprit. Pensez donc à évacuer vos rancœurs en tapant dans un sac de boxe ou en courant par exemple.
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