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Faut-il une loi pour limiter les salaires des grands patrons?


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Nous vivons une période ­inédite dans l’histoire du capitalisme contemporain. Alors que, dans les ­années 60, les rémunérations des PDG ­représentaient 40 fois le salaire moyen ­pratiqué dans les plus grandes entreprises américaines, cet écart a explosé. Il atteint aujourd’hui plus de 200 au sein de ces dernières, et 120 dans les sociétés ­françaises.

Alors pour avoir une idée des sommes astronomiques dont on parle, sachez que Carlos Tavares, le président du directoire du groupe PSA Peugeot Citroën a gagné l’an dernier, près de 5 millions et demi d’euros. L’autre Carlos… Carlos Ghosn, a lui gagné plus de 7 millions d’euros, au seul titre de PDG de Renault. De quoi donner le vertige au commun des mortels.

Alors que la contestation est grandissante dans la rue, le Premier ministre Manuel Valls a brandi, il y a quelques jours, la menace d’une loi en déclarant qu’il fallait désormais légiférer. Si pour le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, ce n’est pas la bonne méthode, le patronat prend toutefois la menace au sérieux et l’inquiétude grandit.

Autre signe de pression : en fin de semaine dernière, 40 personnalités…des responsables politiques et syndicaux, des intellectuels aussi, ont lancé un appel dans le journal Libération « l’appel des 40 au CAC40 » pour demander au gouvernement de légiférer afin de limiter les salaires des patrons. Ils demandent à ce qu’un patron ne puisse pas être rémunéré plus de 100 Smic, soit 1,75 million d’euro par an. Une pétition a d’ailleurs été mise en ligne.


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