Dans la ville rouge, la 15ème édition du Festival International du Film a débuté en grande pompe vendredi soir d’abord au Palais des congrès avec l’hommage à l’acteur américain Bill Murray, un prix pour l’ensemble de sa carrière et ses prestations dans des films tels que Lost in Translation de Sofia Coppola, c’est d’ailleurs la réalisatrice qui a lui remis la statuette du trophée à Marrakech.
Dans son discours de remerciement, Bill Murray très ému a évoqué les attentats de Paris et la fusillade en Californie, se déclarant préoccupé tout en lançant un appel à la paix.
En conclusion de la conférence de presse donnée à Marrakech par l’ensemble du jury long métrage, Francis Ford Coppola a pris la parole en conclusion sur les questions du rôle du cinéma par rapport à des questions comme le terrorisme et il a déclaré :« En grandissant, j’ai découvert que les gens qui dirigent le monde sont ceux qui contrôlent les arts. Cela était vrai à l’époque médiévale, le pape et les riches aristocrates à travers le mécénat et les dons. C’est pareil avec le cinéma aujourd’hui. Pour changer le monde, le cinéma doit être libéré de toute influence et de la mainmise de certaines personnes». « Pour changer les choses il faut être libre, or on ne l’est pas réellement » a ajouté le cinéaste américain.
La soirée de vendredi s’est poursuivie au Sofitel Palais Impérial pour les invités du FIFM.
Également, donné par le Palais, un dîner formel en robes longues et smokings auquel étaient invités les membre du jury, ainsi que les équipes des films en compétition.
Il a été présidé par la Princesse Lalla Meryem. Ont dîné à sa table Mélita Toscan du Plantier, Sofia et Francis Ford Coppola ainsi que Bill Murray qui s’est révélé en off très généreux de son temps, humble, souriant et très proche du public.
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