Avis aux amoureux du fromage, aujourd’hui, on oublie la version allégée et on succombe pour le plus gras, plus réconfortant et riche en goût. Et oui, désolés pour les adeptes de la diététique, une récente étude effectuée au département de nutrition, des exercices physiques et du sport à l’Université de Copenhague a démontré que préférer la consommation de fromage allégé plutôt que de fromage très gras… ne changeait absolument rien ni à notre poids, ni à notre taux de cholestérol.
L’étude en question aurait précisé que la consommation de cet aliment pourtant riche en acides gras saturés, dans le cadre d’une alimentation équilibrée n’aurait rien de néfaste pour la santé. Mieux encore, il serait bénéfique pour le renforcement du système immunitaire et permettrait même de réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, à condition, rappelons-le, de le consommer avec parcimonie, dans le cadre d’un régime alimentaire sain…
Bonne nouvelle donc pour nous les gourmands, car désormais, à nous les plateaux de fromages généreux et conviviaux. Reblochon, Beaufort, bleu, camembert, tomme, chèvre ou gruyère, voilà qui donne envie de passer à table, et de varier les plaisirs. Présenté tel quel avec une variété de topings, ou cuisiné… les cordons bleus auront certainement du pain sur le plancher. De la tarte aux légumes et chèvre frais, au cheese-cake au miel, en passant par le fromage blanc aux fruits rouges, impossible de manquer d’inspiration, car le fromage, en plus d’être riche en calcium et protéines, appelle aussi au plaisir et à l’éveil des sens !
Pour une cuisine inventive, laissez-vous guider par les recettes et les conseils de chefs chevronnés. Xavier Thuret, fromager de renom, élu meilleur ouvrier de France en 2007, aime à partager son savoir-faire et ses connaissances sur le patrimoine fromager et gastronomique français. Selon lui : «Peu de gens osent utiliser le fromage comme ingrédient. Ils craignent que sa saveur prenne le pas sur les autres éléments de la recette. Mais ce n’est pas le cas, si pour les fromages dits « forts » comme le Langres, l’Epoisses ou le Maroilles, vous enlevez la croûte. Les effluves qui s’en dégagent sont en effet le résultat de la dégradation de celle-ci au moment de l’affinage.
Une fois retirée, vous aurez quelque chose de très doux comme saveur. Ensuite, rien ne vous empêche de les utiliser même avec des produits de la mer. Le fromage apportera son onctuosité sans les masquer. » En voici un conseil précieux, de celui que l’on considère comme un ambassadeur des fromages français dans le monde entier.
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