C’est l’événement qui a secoué la scène politique nationale et régionale ces derniers jours.
Lors d’un meeting du parti de l’Istiqlal, le samedi 24 décembre, Hamid Chabat avait déclaré que « la Mauritanie était une terre marocaine et que les enclaves du Maroc s’étendaient de Sebta au fleuve Sénégal ». Le Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération avait dû réagir, en rejetant vigoureusement je cite : ces « déclarations dangereuses et irresponsables ». Le chef du gouvernement désigné, Abdelillah Benkirane s’est lui déplacé illico presto en Mauritanie pour tenter de calmer la classe politique locale. Cette dernière s’était insurgée contre ce qu’elle décrivait comme un ton hautain du Maroc, et avait même menacé d’ouvrir une ambassade de la pseudo RASD à Nouakchott.
De son côté, Saâdeddine El Othmani a reçu le chef de la majorité parlementaire mauritanienne. Enfin, le Parti de l’Istiqlal a tenu avant-hier samedi, un conseil national où il a été décidé de déléguer à une commission provisoire composée de 3 membres, une partie des attributions de gestion dévolues au Secrétaire Général jusqu’à la tenue du 17ème congrès général de cette formation politique. Si Hamid Chabat a déclaré ne pas vouloir prendre part au prochain gouvernement, le conseil national a réaffirmé la volonté du Parti de l’Istiqlal d’y participer.
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