Invités : Brahim Fassi Fihri, Président fondateur de l’Institut Amadeus, Khadija Janati Idrissi, Spécialiste des relations publiques et de la communication d’influence, Yasmine Hasnaoui, Présidente de la Fondation de l’amitié maroco-américaine et Anouar Zyne, Militant de l’Union Constitutionnelle
Hillary Clinton aime le Maroc et ne le cache pas. C’est une affaire de diplomatie mais c’est aussi une affaire de famille. Du temps de Feu le Roi Hassan 2 au Roi Mohammed 6, les liens entre les Clinton et le Maroc n’ont fait que se maintenir et se consolider. Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine avait fait du bien aux relations Maroc-USA, alors Hillary Clinton présidente des États-Unis, cela devrait, en principe ravir le Maroc et servir ses intérêts auprès de la première puissance mondiale. Qu’en sera-t-il dans la réalité ? C’est le débat que nous ouvrons cet après-midi avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure.
Sur un plan politique et diplomatique, l’ex première dame des États-Unis, ancienne Secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères et actuelle candidate à la présidence, a un avis sur le Maroc, ses dossiers prioritaires et son gouvernement. Sur celui-ci, d’ailleurs, elle n’avait pas hésité récemment à s’exprimer en qualifiant l’expérience marocaine, je cite, de modèle pour des pays qui n’ont pas réussi à intégrer des islamistes modérés dans leur gouvernement à la suite du printemps arabe, fin de citation. Il se dit même qu’elle souhaiterait voir Abdelilah Benkirane rempiler pour un second mandat à l’issue des législatives, en voilà un soutien de taille pour le parti de la lampe.
Au moment où les relations entre Rabat et Washnigton sont plutôt froides sur fond de résolution controversée sur la mission de la Minurso au Sahara, Hillary Clinton présidente, serait-ce le raviveur de flamme entre le Maroc et les États-Unis d’Amérique ?
Le débat peut sembler prématuré mais il ne l’est pas forcément. Les jours et les semaines passant, les choses se précisent au sujet de la présidentielle américaine. Le duel Hillary Clinton – Donald Trump est pratiquement inévitable et alors que les détracteurs de Trump sont plus à chercher dans son propre camp que dans le camp adverse, il semble pour beaucoup d’observateurs, que les États-Unis sont à quelques pas seulement d’avoir une première femme présidente.
Si les pronostics se réalisent, les relations d’amitié profonde entre les Clinton et le Maroc impacteront-elles forcément les relations diplomatiques entre les deux pays ? Quelle est la position d’Hillary Clinton sur le dossier du Sahara, première cause nationale ? Qu’adviendra-t-il des partenariats stratégiques entre les deux pays ? Place au débat.
Poster un Commentaire