Les invités : Ayman Cheikh Lahlou, Président de l’Association Marocaine d’Industrie Pharmaceutique, Hubert De Ruty, Président de l’Association « Les Entreprises du Médicament au Maroc » (LEMM, ex MIS), Mohamed Houbachi, Président de l’Association Marocaine des Médicaments Génériques, Abderrahim Derraji, Pharmacien d’officine et Mustapha Brahimi, Médecin et Vice-président de la commission des secteurs sociaux au sein du parlement
L’Association Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique fête ses 30 ans et c’est pour nous l’occasion de faire le point sur un secteur dont les performances sont en constante évolution, en nombre d’unités de production mais aussi en valeur, c’est un fait. Un secteur donc, dont les performances sont en constante évolution et dont l’avenir est des plus prometteurs, de l’avis de pratiquement tous, sauf de l’avis des professionnels du secteur. Depuis quelques années, les industriels du médicament pensent constamment que ça va mal, ou sont convaincus que ça va aller mal. Une crainte qui, sans mauvais jeu de mots, devient maladive. En effet, l’industrie pharmaceutique a aussi cela de marquant ces dernières années, c’est que le quotidien de bon nombre des professionnels qui l’animent est ponctué d’expressions de craintes et de plaintes de voir un chiffre d’affaires des plus florissants, fondre comme neige au soleil. Des craintes qui se sont exprimées notamment depuis la mesure controversée prise par le ministre de la santé de faire baisser le prix de certains médicaments. Une crainte qui ne s’est pas matérialisée au vu des indicateurs performants que continue d’enregistrer le secteur. C’est un fait.
Il est vrai, ceci étant dit, que l’industrie pharmaceutique a une particularité, qui est sans doute aussi un avantage, d’être animée par des acteurs nationaux et internationaux. Une forte compétitivité qui est un facteur parmi beaucoup d’autres qui font que le secteur doit faire face à plusieurs risques.
Par ailleurs, un élément qui peut faire office de faiblesse et peut-être même une des plus grandes qui reflètent au mieux les divisions parmi les industriels du médicament, c’est que ceux-ci ne parlent pas d’une mais de trois voix. Les professionnels de l’industrie pharmaceutique sont en effet représentés par trois associations professionnelles, l’AMIP qui fête son 30ème anniversaire, LEEM : traduisez, Les Entreprises du Médicament et enfin l’AMMG pour l’Association Marocaine du Médicament Générique.
Comment ces trois groupements professionnels travaillent-ils ensemble ? Ont-ils les mêmes objectifs ? Leur combat est-il le même ? Ont-ils la même perception du secteur et de ses défis ? Et au fond, comment se porte l’industrie pharmaceutique ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.
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