Ils nous remplacent à l’usine, nous battent à divers jeux, bientôt ils pourraient même peut-être se réparer eux-même.
Machines et robots nous font définitivement entrer dans une nouvelle ère. À ce propos, reprenons cette déclaration du pionnier de l’Intelligence artificielle, Herbet Simon, prix Nobel d’économie également en 1958, aux balbutiements de l’informatique, il déclarait je cite :
« Mon objectif n’est pas de vous choquer, mais, pour dire les choses simplement, il y a aujourd’hui dans le monde des machines qui pensent, apprennent et créent. Leur capacité à réaliser ces tâches va augmenter jusqu’à ce que — dans un futur visible — le spectre des problèmes qu’elles sont capables de résoudre rivalise avec le cerveau humain. »
Il semble qu’on y soit tout près de ce futur visible dont nous parlait déjà le célèbre chercheur américain.
Avec une question centrale qui agite actuellement les scientifiques adeptes de l’intelligence artificielle : Doit-on absolument chercher à copier ou imiter le cerveau humain pour créer des solutions numériques?
La machine se distingue pour l’instant par la capacité de stockage et d’analyse d’immenses volumes d’informations et par sa puissance de calcul brute. L’homme lui, dispose de capteurs sensoriels en quantité astronomique qu’aucun objet connecté n’égal à ce stade. C’est une force et une faiblesse, car pour les scientifiques, nos émotions liées à cette mémoire sensorielle génèrent la peur de certains risques et des prises de décisions pouvant être irrationnelles. Ensuite, le niveau de complexité du cerveau dépasse l’entendement.
Mais pour une large communauté de scientifiques, comprendre le raisonnement humain ne serait pas hors de portée des machines. Comprendre le cerveau en modélisant son fonctionnement c’est même désormais l’objectif de nombreux chercheurs.
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