Les invités : Mekki Zouaoui, professeur universitaire, Mhani Alaoui, écrivaine et anthropologue, Salaheddine Nabigha, enseignant chercheur et Rachid Achachi, chercheur en économie et en anthropologie – chroniqueur aux Matins Luxe
Vendredi 20 janvier 2017. Le jour où Donald Trump est devenu officiellement le 45ème président des États-Unis, succédant ainsi à Barack Obama, président Démocrate des États-Unis pendant 8 ans.
Pour beaucoup, il aura fallu vivre ce jour d’investiture officielle pour y croire vraiment. Car au départ, l’annonce même de la candidature de Trump à la présidence américaine avait été prise pour un gag qui n’a pas fait rire grand monde. Mais c’est bien lui qui, le 8 novembre dernier et contre toute attente, a remporté l’élection présidentielle face à une Hillary Clinton qui se voyait déjà dans le Bureau Ovale. Depuis, le monde s’y fait.
Depuis son élection, beaucoup de questions se posent sur ce à quoi ressemblerait le mandat présidentiel de Donald Trump. Car depuis même l’annonce de sa candidature à la présidence des États-Unis, Trump n’a de cesse de briser les normes, de surprendre, d’étonner, de choquer jusqu’à susciter les craintes de voir les États-Unis basculer du coté obscur du racisme et de la misogynie.
Mais dans son discours d’investiture, le nouveau président des États-Unis a apporté la réponse. Sa présidence, a-t-il affirmé, ne ressemblera à aucune autre. Il a promis, je cite, de transférer le pouvoir de Washington pour le rendre au peuple. Et c’est, justement, ce populisme jugé exacerbé qui fait peur. Associé à ce que les observateurs qualifient de « nationalisme populiste » s’agissant de la ligne prévue pour être adoptée en matière de politique étrangère, la boucle serait définitivement bouclée. Car, a martelé le président américain lors de son discours d’investiture, je cite « À partir de ce jour, ce sera uniquement l’Amérique d’abord ! ».
La présidence de Donald Trump, serait, de l’avis de certains, pas moins que la fin d’une expérience de 70 ans, où l’Amérique a cherché à façonner un monde qui serait désireux de suivre sa conduite. Donald Trump dit vouloir rendre à l’Amérique sa grandeur. Il dit vouloir défendre la puissance économique et militaire des États-Unis.
Maintenant que Donald Trump occupe officiellement la Maison Blanche, à quoi le monde doit-il s’attendre ? Que deviendra le fameux « Mur » dont le projet de construction, le long de la frontière avec le Mexique, a marqué la campagne électorale de l’actuel président des États-Unis ? Que deviendra la guerre contre le terrorisme ? Que deviendra la coopération avec la Chine, dont Trump estime qu’elle exploite fortement les États-Unis et dont il prévoit une imposition sur les importations de l’ordre de 45% ? Et les relations avec la Russie ? Avec l’Iran, l’Afrique et l’Europe ? À quoi faut-il s’attendre ? C’est le débat que nous ouvrons cet après-midi avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure.
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