Passés le choc et la déception, l’Italie s’est réveillée résignée à l’idée que la Coupe du monde de football l’été prochain en Russie se jouera sans elle, pour la première fois depuis 60 ans. L' »apocalypse », « la honte »: la presse titrait à l’unisson. Au-delà d’une simple défaite sportive, serait-ce un événement révélateur d’un pays en crise, car l’Italie souffre en silence sur bien d’autres plans. Si l’Europe a pu venir à bout de la crise grecque il y a quelques années après un long feuilleton, il n’est pas sûr que la Botte s’en tire dans les mêmes conditions. Les faits sont clairs : Rome fait face à une dette publique énorme.
On parle également de la troisième économie de la zone euro, et du troisième marché mondial des obligations souveraines avec une dette publique de plus de 2000 milliards de dollars. Une grande partie de cette dette est détenue par le système bancaire fragilisé de l’Europe, ce qui augmente le risque qu’une défaillance de la dette souveraine italienne qui pourrait ébranler le cœur du système financier mondial.
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