Dimanche se tenait un référendum qui devait décider ou non d’une réforme constitutionnelle. Les Italiens se sont massivement prononcés contre cette réforme proposée par le Premier ministre, Matteo Renzi, qui a annoncé sa démission dans la foulée.
En réalité, l’enjeu dépassait le seul avenir politique de Matteo Renzi, et fait peser une menace sur l’ensemble du secteur bancaire du pays et au-delà sur la zone euro. Cette victoire du « non » est interprétée comme une nouvelle expression de la vague de contestations, anti-establishment et anti-élites, qui s’est déjà exprimée par le Brexit au Royaume-Uni et par la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.
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