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La 5G au Maroc: L’épine dorsale d’un avenir connecté

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La 5G au Maroc: L’épine dorsale d’un avenir connecté

La 5G promet de remodeler l’économie marocaine, de la mine aux champs, des hôpitaux aux usines. À l’horizon 2030, cette technologie pourrait devenir le pilier des ambitions numériques du Royaume, offrant des solutions aux défis de connectivité et ouvrant la voie à une croissance inclusive, portée par l’innovation

Le Maroc s’engage résolument sur la voie de la transformation numérique avec sa stratégie Digital 2030. L’objectif est clair : étendre la couverture 5G à 70 % de la population d’ici la fin de la décennie. Cette ambition ne se limite pas à des chiffres ; elle aspire à révolutionner des secteurs entiers grâce à une infrastructure numérique de pointe. Une ambition forte, saluée par Majda Lahlou Kassi, présidente d’Ericsson Maroc et d’Ericsson Afrique de l’Ouest, qui rappelle le rôle déterminant de la 5G dans cette transition technologique.

Dix fois plus puissante que la 4G, la 5G n’est pas seulement une amélioration technologique, mais une rupture. Latence minimale, connectivité à haut débit, capacité accrue : autant d’atouts qui en font le catalyseur d’innovations dans des domaines stratégiques. Dans les mines, par exemple, elle permet une surveillance à distance et une maintenance prédictive, améliorant sécurité et efficacité. Sur les terres agricoles, l’agriculture de précision prend un nouvel élan, avec des capteurs et drones optimisant l’irrigation et augmentant les rendements.

En matière de santé, les promesses sont tout aussi révolutionnaires: télémédecine, chirurgie à distance et diagnostics assistés par IA pourraient réduire les inégalités d’accès aux soins, notamment dans les zones reculées. Côté industrie, les “usines intelligentes” profitent d’une automatisation sans précédent, intégrant l’Internet des Objets (IoT) et la réalité augmentée pour booster productivité et innovation.

Cependant, le défi majeur reste la fracture numérique, notamment dans les régions éloignées. Pour Majda Lahlou Kassi, il s’agit de connecter les déconnectés. C’est ici que des solutions comme l’accès fixe sans fil (FWA) prennent tout leur sens. Alternatif efficace à la fibre optique, le FWA offre une connectivité rapide et accessible, répondant aux besoins des foyers et entreprises les plus isolés. Ce modèle flexible, déjà éprouvé par Ericsson dans plusieurs marchés, pourrait devenir un levier clé pour atteindre les objectifs de couverture du Royaume.

La 5G ne se limite pas à ses performances techniques : elle ouvre aussi de nouvelles opportunités économiques. Les interfaces de programmation (API) réseau, par exemple, permettent aux développeurs de concevoir des applications innovantes, favorisant un écosystème de startups et attirant des investissements. De la finance au divertissement, la 5G pourrait redéfinir les usages et positionner le Maroc comme un hub technologique régional.

Pour maximiser son impact, cette révolution technologique devra s’accompagner d’un renforcement des compétences locales. Initiatives telles que la campagne #AfricaInMotion, lancée par Ericsson, s’inscrivent dans cette dynamique, en formant les talents marocains aux enjeux des TIC et en les préparant aux métiers de demain.

Le Maroc est-il prêt à relever ce défi ? Si les acteurs publics et privés poursuivent leur collaboration, la 5G pourrait non seulement transformer les infrastructures, mais aussi redéfinir les perspectives économiques et sociales d’un pays en pleine mutation…


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