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Algérie

L’Algérie, toujours prisonnière du paradigme de l’ennemi


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Nous nous arrêtons donc ce matin sur cette nouvelle attaque du ministre algérien des Affaires Étrangères contre le Maroc, qui a suscité une crise diplomatique entre les deux pays. Rappel des faits, le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a évoqué la montée en puissance des investissements marocains sur le continent au cours des dernières années.

Il prétend que, « Les banques marocaines, c’est le blanchiment de l’argent du haschisch, ça tout le monde le sait. C’est des chefs d’Etats africains qui me le disent » Ce n’est pas tout. Il surenchérit. « Si c’est ça les banques, je ne sais pas, personne ne nous impressionne. La Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers, et cela tout le monde le sait. On n’est pas le Maroc, on est l’Algérie. On a un potentiel, on a de l’avenir. Nous sommes un pays stable ».

En réponse, le chargé d’affaires de l’Ambassade d’Algérie à Rabat a été convoqué juste après, au siège du Ministère des Affaires Étrangères. Il lui a été signifié le caractère irresponsable, voire « enfantin », de ces déclarations, émanant de surcroît du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international, selon les termes d’un communiqué émis par la diplomatie marocaine.


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