Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a été reçu ce lundi 3 avril à la Maison-Blanche, une première depuis sa prise de pouvoir en 2013. Pourtant, son régime brutal ne sert en rien les intérêts de Washington, affirme une tribune du Washington Post, reprise par le Courrier international.
« L’administration Obama n’avait pas laissé Sissi mettre le pied à la Maison-Blanche après son coup d’État sanglant en 2013 », rappelle le journal, égrenant les chiffres qui montrent la brutalité du régime : prisonniers politiques, assassinats extrajudiciaires, disparitions, journalistes détenus. Ce soutien sans nuances du président Trump – comme celui, moins affiché, de son prédécesseur Barack Obama – est une erreur, soutient une tribune dans les colonnes du même quotidien. Car le président Sissi ne sert ni la lutte contre le terrorisme, ni la stabilité régionale.
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