Il occupe désormais place et date de choix dans le calendrier des ventes aux enchères à Paris et à Londres. Après un âge d’or au XIXème siècle, les tableaux orientalistes ont été délaissés en termes d’acquisitions. Seuls quelques rares grands acheteurs comme Yves Saint Laurent et Oscar de La Renta ont continué à agrandir leur collection. Aujourd’hui les choses ont changé grâce notamment à l’intérêt pour cet art par des collectionneurs du Moyen Orient soulignent les experts d’Art Market Insight.
Les maisons de ventes spécialisées dans l’art orientaliste sont le pionnier Gros & Delettrez ainsi qu’Artcurial qui a organisé, on vous en parlait, la vente titrée Paris Marrakech en novembre dernier avec des œuvres de Jacques Majorelle, Etienne Dinet et Henri Rousseau notamment. Depuis 2012, Londres et en particulier Sotheby’s remet l’accent sur cette niche en organisant une importante vente dans la capitale britannique, une sélection de 39 tableaux orientalistes de la fin du XIXème siècle signés Hermann Corrodi, Gustav Bauernfeind, Rudolf Ernst et l’autrichien Ludwig Deutsch, un artiste à la cote élevée, dont les tableaux dépassent le million de dollars.
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