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L’automobile, moteur des écosystèmes


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C’est probablement historique! Un investissement d’une telle ampleur et d’une si dense qualité, il faudra remonter aux années 2000 avec l’arrivée du Meditelecom pour le suivre. 10 milliards de dhs sont la somme que le groupe Renault a placé dans son investissement au Maroc. Une opération de délocalisation avec un gagnant-gagnant entre l’entreprise au losange et le Maroc. Un projet, issu de la vision royale, devant créer près de 50.000 emplois stables puis drainer d’autres activités subsidiaires provenant des secteurs sous-jacents. Cet investissement serait en mesure de métamorphoser la part automobile dans le PIB national. Ainsi, il pourrait passer de 14 à 23% sur une courte période. La notion d’écosystèmes tant développée prendrait tout son sens avec une augmentation du chiffre d’affaires de près de 20 milliards de dhs par an en composant avec toutes les branches qui seraient issues des achats fabriqués localement.

Aussi, le Maroc rejoindrait le cercle fermé des 31 pays exportateurs de moteurs permettant ainsi une augmentation de la valeur ajoutée. L’objectif des écosystèmes est de préparer une mise en situation capable de générer une valeur ajoutée auto-entretenue, elle-même à l’origine de la création d’autres emplois. Le taux d’intégration locale passerait à 65% faisant ainsi bénéficier les entreprises nationales grâce à ce relais tant attendu. Le gouvernement parle de « changement radical » pour le secteur automobile avec une chance certaine de développer une valeur ajoutée démultipliée et exponentielle. Ainsi, le secteur automobile aura joué pleinement son rôle d’industrie industrialisante en drainant avec lui tout une chaîne en panne de valeur ajoutée dans notre pays.


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