Natif du Maroc, le directeur artistique de Lanvin, Alber Elbaz a quitté fin octobre la maison parisienne dont il est actionnaire, suite à des conflits avec la direction générale et la femme d’affaires taïwanaise majoritaire dans le capital de Lanvin, conflit portant sur la stratégie financière de l’entreprise et son nécessaire redressement.
Le départ brutal d’Alber Elbaz, grande figure de la mode mondiale, et dirigeant très respecté a suscité des inquiétudes au sein du personnel de Lanvin, au point que les représentants du personnel ont déclenché un droit d’alerte exigeant de la direction des réponses à plusieurs questions ; des questions relatives à l’exclusion précipitée d’Alber Elbaz, des questions relatives aux chiffres de l’entreprise concernant la chute de 30 millions d’euros des ventes enregistrées entre 2012 et 2014, le chiffre d’affaires de Lanvin s’étant réduit de 235 millions à 206 millions d’euros en trois ans.
La direction de la marque a aussitôt riposté en assignant le comité d’entreprise en référé au tribunal de grande instance de Paris, déclarant abusif ce droit d’alerte exercé par les représentants du personnel.
Depuis le début des audiences, la querelle devient un grand déballage négatif pour l’image de marque de Lanvin.
Dans un communiqué; le porte-parole de Lanvin a déclaré « Ce qui compte maintenant, c’est la transition et la suite. La pré-collection conçue par le studio créatif, qui a été présentée ces jours-ci, a été applaudie par tous ».
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