Entre une Chine qui souhaite un marché financier moderne et une autre qui veut garder la main sur son mécanisme, l’équilibre semble peu évident à trouver.
La Chine, ce pays continent ronronnait dans une bonne croissance économique, une moyenne de 10% lors des 15 dernières années, lorsque le monde découvrait le ralentissement qui avoisine désormais le taux de croissance de 7%. Alors peut-on dire que la Chine se porte mal? Non son économie réelle est en pleine mutation avec la volonté des autorités de changer de chemin de croissance passant de l’investissement à la consommation. Il ne faut pas perdre de vue la métamorphose de l’appareil chinois porté sur l’industrie et plus tourné vers les services.
Ces éléments feront que le ralentissement s’en trouve justifié. Seulement doit-on s’inquiéter de mini krack du lundi? Oui, car il a un effet surprise et a pris au dépourvu les autorités chinoises qui ont injecté près de 200 millions de dollars… non, car hormis l’affolement de la presse, les places chinoises et les banques n’ont que peu de lien avec leurs homologues européennes et américaines.
Nous sommes loin de la crise des « subprimes » qui avaient entraîné plusieurs secteurs dans son sillage, là il s’agit de secteur compartimenté donc à influence relative. Mais pendant ce temps, la croissance sombre dans un profond sommeil au pays du soleil levant.
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