Ce chiffre, avancé par le cabinet Bain & Co dans une récente étude : le marché mondial du luxe devrait atteindre 253 milliards d’euros à fin 2015, contre 224 milliards en 2014.
L’heure n’est plus au taux de croissance à deux chiffres : déjà en 2014, le luxe avait limité sa progression à 3% en raison de la baisse de la demande en Chine.
Dans le secteur cosmétiques et beauté, la division luxe et l’Asie pèse sur la croissance trimestrielle de L’Oréal.
L’Oréal a publié des chiffres inférieurs aux attentes en raison notamment du ralentissement de sa division de produits de luxe en Asie.
À taux de change constants, la croissance du N°1 mondial des cosmétiques s’est fixée à 3,7% au troisième trimestre, un chiffre inférieur aux 4,3% attendus par les analystes. Ce résultat est toutefois meilleur que la même période de l’année dernière.
On rappelle que la division luxe de L’Oréal compte dans son portfolio les marques de cosmétiques, maquillages et parfums griffées Lancôme, Yves Saint Laurent Beauté, Helena Rubinstein Armani Biotherm et la griffe japonaise Shu Uemura entre autres.
Et côté parfums, L’Oréal Luxe compte les fragrances des griffes Cacharel, Viktor & Rolf, Maison Martin Margiela et Ralph Lauren ainsi que Guy Laroche et Diesel notamment.
Le PDG du groupe, Jean Paul Agon a expliqué qu’à l’instar de l’ensemble du secteur du luxe, L’Oréal a souffert de la chute du tourisme chinois à destination de Hong Kong et de l’effondrement de la Bourse de Shanghai.
Il s’est également montré confiant dans une amélioration des tendances du « travel retail » en Asie au quatrième trimestre.
Jean-Paul Agon a confirmé sa prévision concernant le marché mondial des cosmétiques, qu’il avait révisée en baisse en septembre à 3,5% au lieu des 3,5%-4% attendus auparavant.
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