Le 40ème anniversaire de la Marche verte aura été porteur de renouveau et de dynamisme pour nos provinces sahariennes.
Le discours royal du 6 novembre à Laayoune avait annoncé une panoplie de projets dont une construction d’une autoroute entre autres. Moins de trois mois plus tard, le souverain enchaîne la mise en avant de projets porteurs d’investissements et d’emplois ; le projet Noor 1, les Halles de poissons, la barge de désalinisation d’eau de mer d’Oued Massa ainsi que d’importants projets d’assainissement liquide et d’alimentation en eau potable de la ville de Dakhla dont le coût d’investissement global est estimé à 495 millions de dirhams. Ces chantiers viennent confirmer l’élan du Maroc dans la valorisation de ses régions pour asseoir un développement au vu des métamorphoses démographiques et urbaines des villes du sud à savoir Dakhla, Laâyoune et Boujdour notamment.
Les 40 premières années ont été marquées par le règne de Feu Hassan II qui, y institua, une réelle culture de l’infrastructure dans nos provinces sahariennes puis sur une dizaine d’années, SM le roi Mohammed VI y inspire un vent de continuité dans l’amélioration des modes de vie tout en ancrant le Sahara marocain dans un esprit incluant des valeurs environnementales et structurantes. À titre d’exemple, le projet d’assainissement liquide de Dakhla (245 MDH) souhaite fournir des réponses soutenables aux contraintes de l’urbanisation.
Au lendemain de la COP21, le Maroc, futur pays hôte de la COP22, présente pour cette zone des arguments attrayants pour le renforcement de l’intérêt touristique, la préservation des écosystèmes et le développement socio-économique de la région dans son ensemble. L’objectif de ce papier n’est pas de revenir techniquement sur les projets présentés mais plutôt de percevoir l’engagement du royaume du Maroc dans la répartition équitable de ses efforts au travers de ses 12 régions.
À ceux qui sous-entendent que le Maroc ferait de sa politique des choix complaisants ou favorisants une zone par rapport à d’autres, la réponse est prête à être lue. Le Maroc est un pays souverain pour qui aucune recommandation n’est à négocier que ce soit de la part de la MINURSO dont la mission devrait se limiter aux compétences qui sont les siennes ou de la Cour de justice européenne quant à la répartition de notre effort national et notre richesse. La question du Sahara marocain est non négociable et ne souffre d’aucune ambiguïté.
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