À l’approche des prochaines législatives, l’ICPC, l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption a publié une étude et fait des recommandations pour des élections sans corruption.
L’étude s’articule autour de 3 axes et une série de 32 recommandations pour une meilleure gouvernance économique.
Il s’agit notamment de diversifier et de contrôler les sources de financement avec plus de liberté dans la gestion des biens immobiliers et des fonds des partis. L’étude recommande aussi d’interdire l’argent provenant de personnes non identifiés ou d’entreprises.
Le deuxième volet de recommandations concerne le contrôle renforcé des financements des partis, avec la soumission des partis à des audits et des contrôles financiers avec publication de documents à l’appui.
Il est aussi question de renforcer les sanctions.
Enfin, l’étude insiste sur la réglementation de l’économie électorale. Des financements devront être réservés au niveau du budget général pour plus de probité, de transparence et pour lutter contre la corruption. Elle recommande aussi un accès équitable aux financements publics pour tous les partis ainsi que pour les candidats indépendants.
Quant au recrutement des personnes lors des campagnes électorales, l’ICPC souhaite l’instauration de CDD.
Selon l’économiste, le financement électoral se caractérise notamment par une comptabilité archaïque et un abus de cash.
Par ailleurs, il existe un énorme décalage entre les dépenses déclarées et celles réalisées. La Cour des Comptes fait ressortir un gap de plus de 91%.
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