Piloté les appareils connectés par des gestes de la main, c’est le projet ambitieux développé par Google. Baptisé Soli, il s’agit d’une puce extraplate de quelques millimètres carrés, qui peut être insérée dans n’importe quel support numérique.
Sa spécificité ?
Et bien c’est sa capacité à détecter les gestes des doigts et des mains pour les traduire en commande sur un écran, vous pourrez ainsi déplacer le curseur, sélectionner, cliquer, ou encore zoomer simplement en bougeant vos doigts ou votre main, une main qui devient l’unique interface avec l’appareil connecté.
Fini donc la souris et l’écran tactile.
Comment ça marche ?
Et bien c’est grâce à un mini radar à ondes radio gravé à même la puce et à un algorithme d’analyse d’images en 3D.
Dans un premier temps, Google ambitionnerait d’intégrer cette technologie aux objets connectés, puis aux vêtements connectés.
Le géant de Montain View n’est pas seul dans cette course à l’interface gestuelle, le réseau sociale Facebook serait également en train de développer un casque de réalité virtuelle capable de détecter les mains de l’usager et de les intégrer dans l’espace virtuel.
D’autres géants du web investissent dans l’interface gestuelle qui promet d’être la prochaine innovation qui va révolutionner et transformer le monde de l’informatique.
L’interface gestuelle est déjà présente dans l’automobile, certains constructeurs premium l’ont intégrée dans leurs options, le conducteur peut ainsi augmenter le volume de son autoradio, ou encore décrocher son téléphone.
Demain nous pourrons peut-être allumer le four, mettre le chauffage, changer les chaînes télé ou ouvrir sa porte de garage en faisant un mouvement de la main.
Selon les experts cela pourra devenir une réalité d’ici cinq à dix ans.
Actuellement, d’énormes sommes sont investies pour créer de nouvelles interfaces homme-machine, une humanité 3.0 ou le geste prendrait le pas sur le touché, car piloter les objets par le geste serait beaucoup plus rapide et plus intuitif.
Selon Olivier Ertzscheid professeur et chercheur en sciences de l’information au sein d’une université française :
« L’histoire des interfaces pourrait même être interprétée comme une douce remontée vers lui : d’abord le clavier, puis la souris, enfin l’écran tactile, avec un crédo, en libérant nos mains de tout encrage physique, nous finirons peut-être par développer de meilleurs aptitudes ».
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