Le ramadan n’est donc pas sans conséquences sur l’activité économique nationale.
Même si cet impact est difficilement calculable, la stagnation, voire un repli de l’économie, est chaque année constatée, à fortiori en période estivale comme c’est le cas depuis quelques années maintenant.
L’un des secteurs concernés en première ligne, c’est le tourisme avec des touristes étrangers qui préfèrent éviter cette période mais également le tourisme local lui aussi impacté, les Marocains voyageant beaucoup moins durant cette période.
Autre facteur-clé : la surconsommation des produits alimentaires. Un pic de consommation qui entraîne une hausse des prix des denrées d’un côté et de l’autre la grande distribution, les marchés et épiceries qui eux, en profitent, ainsi que les cafés et restaurants, qui en profitent aussi mais après la rupture du jeûne.
Ainsi selon les dernières estimations du HCP, les Marocains dépenseraient 37% de plus, rien que pour l’alimentation, en moyenne durant ce mois sacré.
Et si le ramadan reste le mois où les dépenses alimentaires sont les plus élevées de l’année, à contrario, pour faire face à ces dépenses élevées, les ménages marocains ont aussi tendance pour l’essentiel, à réduire leur budget non-alimentaire.
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