Loin d’être anecdotique, cette concurrence est bien réelle surtout aux États-Unis et au Royaume-Uni et portée par les défenseurs des animaux et la PETA.
Certaines maisons de luxe ont pris position en faveur du cuir végétal, et notamment Stella McCartney pour sa ligne de maroquinerie.
Or l’appellation cuir, encadrée par la législation, est réservée aux matières obtenues d’une peau animale.
Les tanneurs et artisans du cuir protestent que le terme cuir est utilisé à tort par ces marques et n’a rien à voir avec le métier traditionnel de travail du cuir qui exige plus d’une trentaine d’opérations et procédés.
Ils se regroupent pour renforcer la protection des conditions d’applications du terme cuir.
En parallèle côté recherche & développement et biotechnologies, des avancées sur un nouveau type de cuir produit à partir de cellules animales vivantes.
Ce cuir futuriste est un projet porté par le groupe de luxe Kering et pourrait, à terme, être employé pour fabriquer des sacs et chaussures pour Gucci ou Saint Laurent d’après les informations de Bloomberg recueillies auprès du PDG de Kering, Francois-Henri Pinault.
Mais la législation encadrant la filière cuir est stricte, ces produits ne pourront pas être labellisés, « Cuir ».
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