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Mangez, « surveillez »!


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Que contiennent réellement nos assiettes ? Manger des fruits et légumes est-il synonyme d’alimentation de qualité ? Quel parcours ont nos viandes entre la sélection, l’abattage et la chaîne du froid ? Comment vérifier la non rupture de la chaîne du froid ? Combien de camions transportant des produits laitiers traînent sur les boulevards de Casablanca, les portes béantes ? Qu’en est-il du beurre utilisé dans la fabrication des biscuits ? Les bovins se nourriraient de restes de pain moisi, source d’insalubrité du lait ? Les questions sont interminables tellement les sources d’inquiétudes sont nombreuses.

Il y a deux éléments essentiels : les aliments fabriqués au Maroc et ceux importés. Le marché marocain regorge de scandales relatifs à l’abattage et la vente de viande. Combien de fois, les autorités attentent-ils des individus responsables de l’abattage de chiens ? Entre la salubrité, la certification et le transport, bien des interrogations sont posées. Les laboratoires de contrôle font-ils correctement leur travail ? Les sanctions sont-elles dissuasives ? À notre niveau, seules les questions peuvent être posées.

Quant aux aliments importés, comme les dattes, qui souvent font l’objet de contrôle suite à leur caractère avarié durant la période ramadanesque posent bien des soucis. Tous les produits en provenance de Turquie et dont les prix sont compétitifs ne poseraient-ils pas la question de la normalité ? Leur chocolat, leur sucre, leur beurre et leurs conservateurs. Il y aurait même dans la composition des biscuits, un produit chimique que le corps transformerait en graisse et ne qui s’éliminerait jamais. Sur le marché pourtant, nous sommes loin de l’anarchie, puisque en bonne et due forme s’érige l’office national pour la sécurité et la santé alimentaire (ONSSA) dont les missions principales sont l’homologation des pesticides utilisés, la surveillance vétérinaire des animaux d’élevage, le contrôle des aliments importés au Maroc et le contrôle des aliments exportés du Maroc. La démultiplication des centres d’achats et des grandes surfaces ont accéléré l’approvisionnement et sûrement la charge de travail de l’ONSSA. Dispose-t-elle des moyens requis, rapides et efficaces pour répondre dans les délais et détecter le nuisible à la santé des citoyens ? Quelles garanties face à l’ingéniosité des commerçants de mauvaise foi ? Où et comment contrôler les produis importés illégalement par le biais de la contrebande ? Comment cerner la question de l’antidaté ? Récemment et suite à un retrait de la vente des barres chocolatées de la marque Mars et Snickers, un groupe de grande distribution français s’est contenté de placer un écrit mettant en garde sur lesdits produits sans pour autant les retirer de l’exposition…De qui se moque-t-on ?


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