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Maroc : la petite enfance, la grande oubliée des politiques publiques


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Dimanche dernier, le monde a célébré la Journée Internationale des Droits de l’Enfant. Encore une fois, l’UNICEF et plusieurs dirigeants du monde ont appelé à accorder plus d’importance aux enfants et à leur droit à l’éducation, notamment.

Au Maroc, les chiffres sont toujours de plus en plus inquiétants : début 2015 selon l’UNICEF, 86.000 enfants travaillaient encore, 39.000 étaient recensés comme étant dans des situations difficiles et 400.000 enfants étaient hors de l’école. Enfin, 26 enfants sur 1000 décédaient avant d’atteindre l’âge d’un an. Selon la dernière étude de l’association INSAF, en 2010 sur 153 bébés nés hors mariage, chaque jour 24 étaient abandonnés. En l’absence de stratégie globale à la hauteur du problème, et alors que cette question a longtemps été taboue, la société civile semble avoir pris le relais. À l’image de SOS village d’enfants dont l’objectif est notamment de donner un foyer aux enfants et adolescents en détresse, de venir en aide aux enfants en danger, à ceux qui n’ont plus de familles, ou qui sont issus de familles très vulnérables.

L’occasion pour nous de revenir ce matin avec nos chroniqueurs sur la situation des enfants au Maroc, et notamment celle de la petite enfance, cette grande oubliée.


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