Les invités
• Ahmed Noureddine, membre du Conseil Marocain des Affaires Etrangères
• Abdelghani Youmni, professeur universitaire
• Hicham Amadi, chef entreprise
• Alexey Dontsov, attaché au Consulat général de Russie à Casablanca
• Rachid Achachi, chroniqueur Luxe Radio
Édito
Le premier ministre russe était au Maroc la semaine dernière. Il est venu accompagné d’une délégation pour une visite annoncée comme étant une visite d’amitié et de travail et qui s’inscrit dans la continuité de la visite officielle qu’avait effectuée le Roi en Russie en 2016. Plusieurs accords ont été signés. Ils couvrent plusieurs domaines, agricole notamment mais aussi militaire. Nous y revenons dans le débat.
Il est à rappeler, comme l’a fait le premier ministre russe, que le Maroc est aujourd’hui le premier partenaire de la Russie en Afrique. Il est relevé, par les deux parties, des complémentarités entre les économies des deux pays, mais il est regretté par ailleurs, que les échanges entre Rabat et Moscou ne le reflètent pas assez. En 2016, les échanges entre le Maroc et la Russie s’établissaient à près de 12 milliards de Dirhams, alors qu’en 2015, ils étaient à près de 18 milliards de dirhams.
Comment justifier ce recul alors même que des mesures sont mises en place en faveur d’une augmentation des échanges ? Nous en débattrons. Mais il est à noter que, comme il est le cas dans quasi- la totalité des accords d’échanges entre le Maroc et d’autres pays, la balance est clairement déficitaire à la défaveur du Maroc. Nous y revenons également. L’offre marocaine à l’export est à analyser en ce sens, mais pas que. Car les opérateurs pointent aussi des obstacles d’ordre administratif et procédural.
Difficulté pour les opérateurs marocains à obtenir un visa notamment ; ceux-ci espèrent un assouplissement des procédures pour l’obtention des visas. Pourquoi est-ce si difficile pour les chefs d’entreprises marocains d’obtenir des visas pour la Russie ? Nous en parlerons avec nos invités. Nous discuterons également des fluctuations du rouble qui là encore sont avancées comme étant un frein à l’amélioration des échanges commerciaux Maroc- Russie.
Nous débattrons enfin des opportunités d’investissements que représente le Maroc pour la Russie et inversement. Quelles mesures à même de renforcer le partenariat entre Rabat et Moscou ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.
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