Les invités
• Mohamed Benghanem, professeur de néphrologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca
• Zineb Slaoui, endocrinologue
• Kenza Soulami, néphropédiatre
• Nacer Chraibi, médecin cardiologue
• Bahaa Rabii, médecin du sport
Édito
Le 9 mars de chaque année, le monde célèbre la journée du rein et en profite pour faire le point sur les avancées réalisées dans le traitement et la prise en charge des maladies rénales ainsi que les affections qui touchent cet organe vital du corps humain. Des affections dont l’un des plus grands dangers est son aspect silencieux qui conduit à des diagnostics tardifs qui rendent difficiles, voire, impossible un traitement pouvant conduire à une totale guérison. L’autre danger est qu’aucun n’est à l’abri d’une maladie rénale tant celle-ci peut être le résultat d’une autre pathologie peu ou pas correctement traitée, tel le diabète, l’hypertension artérielle ou encore les affections urologiques. Sont en cause également des modes de vie jugés malsains et déséquilibrés.
Au Maroc, il y aurait un peu plus de 3 millions de personnes touchées par les maladies rénales et même si le risque est plus grand à partir de 60 ans, des personnes moins âgées et même des enfants sont touchés.
Les maladies rénales sont reconnues comme étant un problème de santé publique. De plus en plus de personnes sont touchées et, que ce soit le traitement par dialyse ou encore la greffe sont extrêmement coûteux.
Comme pour beaucoup d’autres maladies reconnues problèmes de santé publique au Maroc, il est attendu davantage de mesures qui iraient dans le sens d’un allègement du coût des traitements, notamment en améliorant les conditions de prise en charge des maladies rénales. Il est attendu aussi des efforts au volet de l’information, de la vulgarisation et de la sensibilisation au danger des maladies rénales et l’importance de son dépistage précoce. Nous ouvrons le débat cet après-midi avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure sur les maladies rénales, leur prévention et leur traitement.
Poster un Commentaire