Entièrement dédié à l’œuvre du couturier décédé en 2008, le musée est un projet de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent qui conserve 40 années d’archives et de créations haute couture.
Le Maroc et la ville rouge que Saint Laurent a découvert pour la première fois en 1966 sont une évidence pour l’ex-compagnon du couturier qui déclare je cite : « L’importance du Maroc dans son œuvre fut telle qu’il était naturel d’y construire un musée à partir des collections de la fondation » .
En travaux, le musée est situé rue Yves Saint Laurent, près du Jardin Majorelle, un lieu que le couturier et Pierre Bergé avaient acquis et sauvé d’un projet immobilier en 1980, et qui aujourd’hui reçoit, avec son musée berbère, près de 700.000 visiteurs par an.
Sur des plans signés par le cabinet d’architecture français Studio KO, le musée couvre 4.000 m², structurés en plusieurs espaces : une galerie d’exposition permanente présentant l’œuvre d’Yves Saint Laurent dans une scénographie signée Christophe Martin, une salle d’exposition temporaire, un auditorium, une bibliothèque de recherche et un café-restaurant.
Côté design et architecture, le bâtiment décline des codes couture subtiles, clin d’œil à l’univers des textiles haute couture, mélangé à des matériaux et couleurs de la tradition marocaine : zelliges, fontaines et murs ocre.
Juste avant l’inauguration du musée de Marrakech, le 19 octobre, le second musée Yves Saint Laurent ouvre ses portes à Paris, le 3 octobre
Au cœur de la maison de couture historique du 5 avenue Marceau, lieu où le créateur a travaillé durant près de 30 ans, de 1974 à 2002 et où siège aujourd’hui la Fondation qui conserve un patrimoine rare dans l’univers de la mode :
Plus de 5 000 vêtements haute couture, 15 000 accessoires et plusieurs dizaines de milliers de croquis, planches de collection et photographies d’archives.
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