Le MEDEF, lourdement constitué (plus de 100 chefs d’entreprises et responsables universitaires,) a mis un terme à sa 13ème visite au Maroc par une série de conférences et de déclarations.
La présence du patronat français, en la personne de Pierre Gattaz, semble être un signal non négligeable quant à la volonté des entreprises françaises à rechercher des avantages concurrentiels à activer en sa faveur. Le MEDEF ainsi que quelques établissements français à vocation commerciale sont des messages quant à la volonté de coopération. Lors de ses déplacements ayant couvert les villes de Casablanca, Rabat et Tanger, le patron des patrons français a pu jauger les conditions des entreprises déjà en place mais aussi et surtout celles en souhait d’installation. Il a insisté sur la présence de compétence qu’il estime avérée avec un bémol sur le perfectionnement de la formation. De même que des industriels sont en négociation et des accords de partenariat dans le domaine des technologies informatiques ont été conclus. Lors des rencontres, Gattaz a évoqué aussi les limites et les failles où des améliorations sont attendues, je cite les délais de paiements pouvant dépasser l’année. Faut-il rappeler que des contrats ont été négociés dans divers domaines mais ont suscité la discrétion des responsables avec une déclaration de Gattaz rappelant que ce type de concertation était longue et réclamait un délai de réflexion.
À retenir que le Maroc semble présenter des atouts bien appréciés par le monde entreprenarial français avec une volonté plus que claire de renforcer les liens et pourquoi pas en faire une rampe vers l’Afrique profonde.
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