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Milan : un gratte-ciel pour les arbres où l’homme est le bienvenu


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Milan

La capitale lombarde, capitale de la mode et du design Made in Italy est une ville qui change et grandit à la verticale.

Et tout récemment, Milan s’est offert une construction originale qui fait le buzz, le Bosco Verticale, une tour végétale particulièrement réussie et que certains experts n’hésitent pas à qualifier de monument de verdure.

L’intérêt du Bosco Verticale comparé à d’autres tours végétales, c’est que le concept est poussé encore plus loin, la végétation fait réellement partie intégrante de la structure même du bâtiment, le végétal n’y est pas juste un habillage accessoire.

Il n’accueille pas moins de 17 000 plantes, 800 arbres adultes de 60 espèces différentes réparties sur tous les côtés des deux tours.

En italien Bosco Verticale signifie « forêt verticale » et c’est bien là le concept de cet immeuble résidentiel d’exception, introduire du végétal dans le paysage très urbanisé et souvent gris de Milan, ville du nord.

Signée par l’architecte Stefano Boeri, cette réalisation est en fait composée de deux tours, deux structures où nature et architecture cohabitent en totale harmonie.

L’architecte italien Stefano Boeri explique je cite « L’idée est née de ma véritable obsession pour le monde de la forêt. Ainsi est née l’idée d’une façade vivante : une façade qui respire… avec des arbres aussi ! Peu à peu, cette idée a pris forme et est devenue le Bosco Verticale. »

Des tours que l’architecte définit comme « un gratte-ciel pour les arbres où l’homme est le bienvenu.”

Une jolie définition qui indique clairement que dans son concept même, ces deux tours résidentielles ont été conçues dès le départ comme un espace construit autour de la présence d’arbres.

En 2015, le Council on Tall Buildings and Urban Habitat, une organisation internationale a élu le Bosco Verticale gratte-ciel le plus innovant et le plus beau au monde.

Pour sélectionner les plantes du Bosco Verticale, il a fallu tenir compte de leur capacité d’adaptation car elles devaient posséder des caractéristiques précises et être capables de résister au vent, mais aussi aux parasites. Elles devaient également être faciles à entretenir.

Résultat : les habitants chanceux habitent un véritable jardin suspendu planté de chênes verts, de pommiers et de hêtres, des lavandes, azalées et camélias d’hiver.

Si l’on transposait cette quantité d’arbres sur un terrain plat, cela représenterait 7 000 m² de forêt et près de 75 000 m² s’ils étaient plantés en jardins résidentiels.

Une réalisation exceptionnelle qu’on aimerait voir dupliquée chez nous et partout dans le monde. Un projet similaire du même architecte est déjà en cours à Lausanne en Suisse.


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