Le vieillissement des installations nucléaires pose de plus en plus de questions et leur futur démantèlement n’est plus un tabou. Réduire la part de l’énergie dans le mix énergétique, de 75 à 50%, d’ici à 2025 : c’est l’objectif de la France. On estime que 17 réacteurs sur les 58 du parc devraient fermer. Un démantèlement complexe, long et coûteux mais possible, comme le font l’Allemagne et l’Italie en Europe par exemple. Cela fait déjà 30 ans que l’Italie est sortie du nucléaire.
En 1987, juste après la catastrophe de Tchernobyl, le gouvernement a organisé un référendum sur la question et les Italiens ont dit majoritairement non à l’atome. Aujourd’hui leur plus vieille centrale, celle de Garigliano, à 150 km au sud de Rome, va devenir une pièce de musée avec sa sphère blanche typique d’une architecture industrielle des années 60. Pourtant, le démantèlement des centrales est loin d’être terminé. Il tient aussi de préciser que derrière chaque réacteur, il y a des femmes et des hommes qui travaillent. Chaque réacteur a des conditions économiques, sociales, de sécurité aussi.
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