La firme à la pomme et le géant sud-coréen s’opposent sur ce nouveau marché avec des stratégies différentes.
Bénéficiant d’une longueur d’avance, Apple a déjà mis en place un « écosystème » de services autour de ses produits, générant ainsi une nouvelle source de revenus : une commission de 0,15% sur chaque transaction.
Apple Pay a ainsi généré 11 milliards de dollars de recettes en 2015.
En Chine, le marché du paiement en ligne est évalué à 1.000 milliards de dollars et il est dominé par les géants d’internet Alibaba et Tencent.
De son côté Samsung a décidé de ne prélever aucune commission auprès de ses associés financiers, le groupe considère que le service Samsung Pay est un moyen d’augmenter les ventes de Smartphones et autres équipements du groupe.
À noter dans cette bataille, le Sud coréen dispose d’un atout technologique de taille.
Apple Pay ne fonctionne qu’avec des terminaux dotés de la technologie Near Field Communications (NFC) alors que les téléphones compatibles avec Samsung Pay emploient à la fois NFC et une technologie plus ancienne appelée Magnetic Secure Transmission, ce qui facilite l’expansion et la généralisation du paiement mobile.
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