Une chose est sûre désormais concernant la formation du futur exécutif, le parti de l’Istiqlal n’en fera pas partie.
La décision a été actée hier après la réunion du Secrétariat Général du PJD. « Les récentes déclarations du Secrétaire Général du parti de l’Istiqlal ont produit une nouvelle donne et une situation complexe », a expliqué le Vice-Secrétaire général et porte-parole du PJD, Souleïman El Amrani dans un communiqué lu à la presse. Ces déclarations ont non seulement fermé la porte du gouvernement au parti de la Balance, mais ont divisé ces dirigeants en deux camps.
Samedi 31 décembre, Hamid Chabat avait réussi à se maintenir à la tête de sa formation à l’issue d’un Conseil national extraordinaire, dominé par ses partisans. Ces derniers lui ont renouvelé leur confiance. Deux jours après, M’hamed Boucetta, l’ancien Secrétaire Général de l’Istiqlal invitait une trentaine de ses collègues à dîner chez lui. Les anciens et les plus jeunes comme Taoufik Hejira, Karim Ghellab et Yasmina Baddou sont unanimes : « Chabat doit partir sans délai ». Aujourd’hui, le parti qui ressemblait durant des années à une caserne impénétrable est plus divisé que jamais.
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