Le mouvement de protestation contre la loi travail en France se durcit.
Selon le premier syndicat de France, la CGT, la grève est désormais votée dans les 8 raffineries françaises, en réponse à la charge des forces de l’ordre.
Hier, les accès à la plus grande raffinerie du pays et au dépôt pétrolier de Fos sur Mer, dans le sud, contrôlés par le syndicat ont été débloqués par la force. Des blocages qui provoquent depuis plusieurs jours des difficultés d’approvisionnement de stations-services et des ruées aux pompes avec même des records de consommation par certains endroits où les automobilistes font le plein par précaution.
Selon Total, ces difficultés se sont étendues à de nombreuses régions de France, ce qui a poussé le groupe pétrolier à déclarer vouloir sérieusement réviser ses projets d’investissements en France.
De son côté, le premier ministre français Manuel Valls, qui s’exprimait hier sur une chaîne de radio, est resté droit dans ses bottes, toujours aussi inflexible : selon lui, l’Etat fait preuve de la plus grande fermeté et d’une très grande détermination. Plus loin, il a aussi affirmé que les blocages, je cite « ce n’est pas démocratique ». Il en appelle à la responsabilité de la CGT.
Un gouvernement bien résolu à l’épreuve de force, tout autant que les grévistes. Avec une grève qui s’étend aujourd’hui à la société nationale des chemins de fer français.
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