Les invités
• Khalid Benomar, consultant en stratégie
• Mustapha El Jai, vice président de la Commission Dynamique Régionale au sein de la CGEM
• Salim Rabbani, directeur fondateur de Soliman Conseil
• Samir Kheldouni Sahraoui, président fondateur de Chorus Consulting Hospitality and Leisure
Édito
Les efforts pour le renforcement des relations stratégiques entre le Maroc et la Chine commencent à porter leurs fruits. Une cité industrielle, Tanger Tech, 2.000 hectares et un investissement de l’ordre de dix milliards de dollars sur une période de dix ans. C’est le développement de toute la région du Nord qui est en jeu, sur les plans économique et social puisque le projet prévoit, entre autres, la création de plus de 100.000 emplois directs. Sont concernés, les secteurs de l’aéronautique, l’automobile et l’agroalimentaire avec l’implantation prévue de plus de 200 entreprises.
Ce projet de développement s’inscrit dans la foulée des accords stratégiques bilatéraux signés entre Rabat et Pékin à l’occasion de la visite officielle du Roi en Chine. Le Maroc a, en effet, l’ambition de se positionner en tant que plateforme d’investissements pour la Chine en Afrique du Nord. La Chine, pour rappel, représentait en 2016 17.3% de l’économie mondiale, devenant ainsi la première économie mondiale. Le pays est sur un élan de croissance soutenue en dehors de ses frontières et devrait créer pas moins de 85 millions d’emplois dans les régions du monde où il choisit de diriger ses investissements.
Les économies africaines l’ont bien compris, et tentent d’en tirer un maximum de profit. Au Maroc, le projet de ville industrielle inauguré à Tanger fait de cette région du Nord un pôle économique incontestable tant à l’échelle nationale qu’africaine et européenne. Tanger ambitionne et œuvre depuis plus d’une décennie pour accélérer son développement économique et social afin de devenir la deuxième ville économique du Royaume et troisième ville par le nombre d’habitants après Casablanca et Fès. Des projets tels Tanger Med I et II, mais aussi Marina Bay ou encore, dans le secteur automobile à travers Renault.
Le TGV, premier du continent africain, l’autoroute Tanger-Casablanca et bien d’autres investissements de taille de nature à propulser la région du Nord du Royaume au devant de la scène économique nationale et continentale. Quel modèle de développement est-il à concevoir pour les régions du Nord ? De quels atouts la région dispose-t-elle et de quels moyens a-t-elle besoin pour mettre ses réalisations à la hauteur de ses ambitions ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités cet après-midi dans Avec ou Sans Parure.
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