Aujourd’hui je vous propose de partir à la rencontre d’une grande figure de l’art urbain, un artiste norvégien à l’approche dimensionnelle qui se questionne sur la place de la contre-culture dans notre société, j’ai nommé Benjamin Laading.
Benjamin Laading est né en Norvège en 1982. Une dyslexie marquée lui fait suivre l’enseignement de Steiner et développe chez lui une forte sensibilité à l’image.
Le travail de Benjamin Laading questionne la place de la contre-culture dans nos sociétés. L’artiste se passionne pour ce qui peut être défini comme indésirable dans la monotonie d’un paysage urbain fonctionnel.
Dans sa réflexion artistique, il transcrit et fixe sur la toile l’instant où la peinture est projetée par la bombe. L’artiste passe de longues nuits à peindre et repeindre ses fonds jusqu’à obtenir la bonne couleur, la bonne matière, des soirées entières à couvrir ses toiles de petits points, jusqu’à ce que le geste se matérialise et jaillisse sur la toile, Benjamin Laading amplifie la ligne sauvage tracée par la bombe de spray pour mieux en apprécier sa substance.
Son approche dimensionnelle porte l’infiniment petit sur d’immenses toiles et confronte le signifiant au signifié. La densité de ses points provoque un dialogue avec l’espace. Il faut donc comprendre le vide qui révèle les mystères des souffles reliant le monde visible au monde invisible.
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