Décryptage de cette information révélée par le journal Assabah dans sa parution d’hier. Selon des sources au sein du Ministère de l’Intérieur, une vingtaine de présidents de communes, issus de la majorité et de l’opposition ont été déchus de leurs postes ou en voie de déchéance. Et le ministère ne compte pas s’arrêter là : le feu vert aurait été donné aux walis et aux gouverneurs pour présenter toutes les affaires de corruptions relatives aux communes aux différents tribunaux administratifs du Royaume. Le premier président déchu, Mohamed Addal, était en tête de la commune de Mriret dans la province de Khénifra.
Il aurait appris la nouvelle alors qu’il se trouvait à Abidjan en tant que membre du bureau de la fédération royale marocaine de football. Le quotidien El akhbar, précise que ce sont même 83 présidents de communes qui sont concernés, dont la moitié ne sont plus en postes, et autre chiffre avancé par le même journal, 246 dossiers sont en instance d’instruction par la Justice.
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