Les invités : Mehdi Belahmer, directeur délégué de Wafa assurance en charge du capital humain, Leila Barhdadi, entrepreneure et membre du CJD, Hajar Saoud, présidente de l’Association Noufous, Essaid Belal, Directeur Général de Diorh, Meryem Lahlou, directrice générale de Compétences Plus Maroc et Charlotte Lefort, Directeur associée d’ORC Communications
Les relations employeurs/employés ont beaucoup été étudiées, parce que pas toujours faciles à tenir et entretenir. Par le passé et encore quelques fois aujourd’hui, ce rapport est marqué par des tensions, des incompréhensions et conditionné par une hiérarchisation nette et franche, parfois brutale.
La définition traditionnelle, et peut-être aussi caricaturale, de l’employeur est celle d’une personne, un homme souvent, qui agit en père de famille, en capitaine de navire à dicter ce qu’il faut faire et comment il faut le faire. Une relation verticale qui ne supporte que très peu que les idées viennent d’ailleurs que du haut de la pyramide. Une relation faite d’autorité et où la place des échanges est réduite jusqu’à son inexistence. Une situation qui est souvent difficilement tenable pour les employés qui se plaignent, quand ils se retrouvent dans configuration, d’une mauvaise ambiance de travail générant stress, burn-out et autres maux de ce siècle.
Mais ces dernières années, il est à constater que l’intérêt porté à la qualité du climat de travail au sein des entreprises va en grandissant. En tout cas, le sujet est très présent dans les débats. Dans la pratique, quelques entreprises ayant expérimenté une autre nature de relation employeur/employé, témoignent volontiers de la réussite d’un nouveau modèle qui, humainement et économiquement, semble porter ses fruits.
Mais à quoi, justement, ressemblerait le modèle idéal d’une bonne relation entre employeurs et employés ? Et si le changement qui devait s’opérer devait l’être principalement au niveau des employeurs, à quoi donc ressemblerait un bon employeur ?
Il pourrait à priori paraître subjectif d’énumérer les critères qu’un employeur doive réunir pour être dans les bonnes grâces des experts de la Gestion des Ressources Humaines. Mais ceux-là dressent sans détour la liste des points indispensables à remplir pour aspirer à une relation, si elle n’est pas parfaite, du moins, elle est saine avec ses employés.
C’est ainsi que l’heure serait à des employeurs plus ouverts, plus à l’écoute de leurs équipes. Des employeurs charismatiques et naturellement leaders. Un bon employeur laissera souvent la porte de son bureau ouverte et n’imposera pas son autorité uniquement par son titre.
Ces critères-là et d’autres encore seraient en mesure de favoriser une ambiance détendue au travail et, d’une pierre deux coups, elle augmenterait la productivité des équipes, diminuerait les absences et réduirait les risques de turn-over.
Où en sommes-nous au Maroc de la relation employeur/employé ? Nos entreprises sont-elles davantage inscrites dans une configuration hiérarchique classique, traditionnelle et pyramidale ou, au contraire, s’inscrivent-elles de plus en plus dans une configuration plus moderne, plus souple et plus ouverte ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.
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