Zoom aujourd’hui sur une étude relayée par le magazine psychologies, initialement publiée sur THE OBSERVER, qui porte sur l’effet des réseaux sociaux sur nos états d’âme et notre santé psychologique. Selon les chercheurs, l’usage conséquent des smartphones augmenterait la probabilité de souffrir d’un grands nombre de troubles tels que l’anxiété, la dépression ou l’addiction.
Les réseaux sociaux, destinés initialement à apporter divertissement, seraient pourtant source de mauvaise humeur. Selon le constat des spécialistes, il est clair que plus on est actif sur Facebook, Instagram ou Twitter, plus nous sommes susceptibles de développer un état d’esprit négatif. Chez les adolescents et les préadolescents, particulièrement sensibles, des symptômes de dépression et d’anxiété sociale liés à l’usage de ces derniers, ont été remarqués.
Mais, qu’est-ce qui est donc responsable de cette réaction ? Selon les experts en sciences de la communication, les réseaux sociaux sont des espaces de comparaison sociale. En effet, afficher notre joie au vu du monde peut amener à faire croire aux autres que l’on est plus heureux ou plus chanceux, que notre vie est plus agréable ou plus confortable. Pour certains, cela peut amener à se dire que leur existence est moins intéressante, moins excitante.
On a également peur de « rater quelque chose », de ne pas partager les expériences enrichissantes des autres, lorsque l’envie de consulter les réseaux sociaux devient un besoin urgent et si ce dernier n’est pas assouvi au plus vite, cela pourrait se traduire par une mauvaise humeur. Cette réaction, selon les spécialistes, serait une réponse à une faible satisfaction de sa propre vie.
Certains utiliseraient d’ailleurs le net pour taire leur manque affectif car cette reconnaissance sociale, tant recherchée dans leur vie réelle, ils la retrouveraient au sein des réseaux sociaux, notamment à travers les likes et les tweets.
Poster un Commentaire