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Quelles solutions pour lutter contre l’informel?


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L’informel représente encore un poids considérable dans l’économie marocaine.

Alors que la lutte contre l’informel a été une priorité pour les derniers gouvernements successifs, la question revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec la dernière sortie du ministre de l’Industrie et du Commerce. Hafid El Alamy constatait en effet il y a quelques jours je cite « une petite dérive vers l’informel… ».

Il y a donc d’un côté ces entreprises structurées qui paient des impôts et de l’autre, celles qui se font de l’argent sans avoir à payer la moindre petite taxe faisant au passage émerger la concurrence déloyale.

Mais le Ministre a voulu mettre le doigt sur un phénomène différent encore : on parle là de ces petites entreprises qui déclaraient leurs activités par le passé et qui ont fini par cesser de le faire, basculant ainsi dans le secteur de l’économie clandestine.

Plus loin, Meriem Bensalah reconnait même que, je cite « le problème n’est pas le vendeur ambulant mais dans l’origine les produits qu’il vend…». Elle évoque lors d’une rencontre la semaine dernière à Skhirat « une économie étouffée par la contrebande. ».

En 2014, le HCP estimait le poids de ce qu’on appelle aussi l’économie noire à 14% du PIB.


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