Dans le chaos de la guerre en Syrie, jusqu’ici les hôpitaux avaient été épargnés. Désormais, ils sont une cible ! Et ces derniers jours, les bombardements de l’armée syrienne ont touché plusieurs centres hospitaliers situés dans des zones contrôlées par les rebelles à Alep. C’est d’ailleurs là-bas que le dernier pédiatre en exercice a lui aussi disparu sous les bombes…
Pour le régime de Damas, il s’agit en fait de faire fuir la population civile, qui se trouve encore dans les quartiers aux mains de l’opposition armée.
En représailles, les rebelles à leur tour ont bombardé hier un hôpital du secteur gouvernemental…
Pour les habitants d’Alep, la trêve imposée par les Russes et les Américains au régime syrien et aux rebelles depuis fin février n’est plus qu’un lointain souvenir. Plus de 200 civils ont en effet péri en une semaine dans les bombardements qui ont touché la grande ville du nord, divisée depuis 2012.
Hier le conseil de sécurité de l’ONU a voté une résolution réaffirmant que les installations médicales, le personnel soignant et les patients doivent impérativement être protégés lors des conflits !
Et pour obtenir une nouvelle trêve, les négociations ont repris à Genève, notamment entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry, pour qui opposition et régime sont responsables de ce chaos… et l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie. Ce dernier devait se rendre hier à Moscou pour tenter de rétablir le cessez-le feu à Alep.
Poster un Commentaire