Les invités
• Khalid Benomar, consultant en stratégie
• Habib Fassi Fihri, directeur général de Visit Morocco – membre de l’Association Régionale des Agences de Voyage de Casablanca
• Fouad Amara, professeur universitaire et consultant
• Nabil Kouhen, directeur général d’Ecole Hôtelière de Casablanca
Édito
Les derniers chiffres sur le tourisme au Maroc font état d’un secteur qui se porte bien en 2017. L’Office National Marocain du Tourisme prévoit en effet une croissance de 6% des arrivées pour l’année en cours, soit un peu plus de 600.000 visiteurs de plus. Une hausse expliquée par le choix de la diversification et l’ouverture sur de nouveaux marchés ; le marché chinois notamment. On parle aussi de plus en plus de nouvelles offres dans le tourisme d’affaires, le tourisme sportif ou encore le tourisme écologique entre autres.
Une tendance à l’embellie que les opérateurs touristiques comptent bien maintenir en renforçant notamment les campagnes de communication autour de la destination Maroc mais aussi en s’attelant à desservir des régions qui ne le sont pas encore et à lancer par ailleurs plusieurs dizaines de nouvelles dessertes aériennes. Les chiffres du tourisme sont constamment scrutés, attendus et analysés, et pour cause. Le tourisme est un des secteurs porteurs de l’économie nationale. Il est à noter, à titre d’exemple, qu’en 2016, les recettes en devises liées à l’activité touristique occupaient la première place avec 59.4 milliards de dirhams. Le tourisme c’est aussi 10% de la richesse nationale.
Mais malgré des chiffres plutôt positifs et des bonnes perspectives pour 2017, le secteur reste loin des objectifs qu’il s’était fixé dans le cadre de la Vision 2020. Un peu plus de 10 millions de touristes en 2016, alors qu’on en attend 20 millions pour 2020. Les trois années qui nous séparent de 2020, seront-elles en mesure de faire rattraper au Maroc un manque de 10 millions de touristes, ou est-ce déjà l’annonce d’un objectif non-atteint ? Nous en débattrons avec nos invités. Qu’en est-il par ailleurs du reste des objectifs, notamment en matière de renforcement de la capacité litière et de création d’emplois ? Nous en débattrons également ainsi que des mesures, probablement d’urgence, à même d’accélérer la performance du secteur.
Le ministère du tourisme a un nouveau ministre depuis quelques semaines, qui, épaulé par deux secrétaires d’Etat, devra s’occuper aussi du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie solidaire. Comment expliquer ce rattachement nouveau ? À quel niveau se retrouvent ensemble chacun de ces secteurs et quel ordre de priorité est-il donné à chacun? C’est le débat que nous ouvrons cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.
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