Il est difficile de comparer de manière précise les populations des mégalopoles car les recensements de population se font à des dates différentes.
Mais ce que l’on sait par exemple, c’est que New York abrite 8 millions et demi d’habitants, soit une densité de 10700 habitants par Km².
Là où Londres avec la même population que New York affiche une densité bien moindre, 5300 habitants au Km².
À Bangalore, la situation est encore différente, plus difficile, près de 9 millions d’habitants et une densité estimée à 12 000 habitants par Km²
Après ce top 3, on retrouve dans cet ordre, Bangkok en Thaïlande, Dongguan en Chine, puis Téhéran, suivie par Bogota en Colombie, Ho chi Minh Ville au Vietnam, 7 millions et demi d’habitants, talonnée par Hong Kong bien sûr, ensuite Lahore au Pakistan.
Sans surprise non plus, sur les 30 villes les plus peuplées du monde, 7 sont chinoises.
En termes d’architecture et d’urbanisme, cette pression démographique sur les zones urbaines crée des challenges sur les infrastructures de base, l’habitat mais aussi les réseaux de transports, génère une pression importante sur l’adéquation des infrastructures de base, d’eau potable, d’électricité, et d’assainissement…
Un défi immense pour les pays du tiers monde et les pays d’Asie.
Les pays en voie de développement devraient voir leur population urbaine croître de 2 milliards et demi d’ici 2050, contre seulement 170 millions d’individus pour les pays dits développés.
L’urbanisation sera donc massive dans des pays qui n’ont pas les financements pour accueillir dans des conditions décentes ces nouveaux citadins.
On estime que le taux d’urbanisation des pays en voie de développement devrait passer à 64 % et celui des pays développés à 86 %.
L’Asie avec 4,2 milliards d’habitants et l’Afrique (1 milliard) seront les continents qui connaîtront les plus fortes croissances démographiques alors qu’ils sont aussi aujourd’hui les moins densément urbanisés : 45% et 40% respectivement.
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