Initialement prévu en janvier, le procès de Teodorin Obiang, fils aîné du président de Guinée équatoriale soupçonné d’avoir acquis en France un patrimoine financé par la corruption, s’est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, un procès qui s’est ouvert pour s’enliser immédiatement dans des débats de procédure.
Le tribunal a rejeté une nouvelle demande de renvoi des avocats du vice-président équato-guinéen, qui ont invoqué une procédure parallèle à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par la Guinée équatoriale pour s’opposer à ce procès. Teodorin Obiang est jugé pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption. Il encourt jusqu’à 10 ans de prison et au moins 50 millions d’euros d’amende, soit la moitié de son patrimoine mobilier et immobilier saisi en France.
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